Trésors de la Couronne d'Éspagne |
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Exposition à la Galerie des Gobelins : 42 avenue des Gobelins,
75013 Paris
Trésors
de la Couronne d'Éspagne
: un âge d'or de la tapisserie flamande. 15 avril - 4 juillet 2010
Dans le cadre
de son programme d’expositions temporaires et à l’occasion de la
présidence espagnole de l’Union européenne, le Mobilier national
propose
pour le printemps prochain un événement exceptionnel : l'exposition
d'une vingtaine de tapisseries flamandes de la Renaissance des
anciennes
collections des Habsbourg, appartenant aujourd’hui au Patrimonio
nacional et conservées dans les palais royaux d’Espagne. Ces pièces,
jamais montrées à Paris, sont l’un des joyaux du patrimoine espagnol
et
constituent un sommet de l’art de la tapisserie à son zénith.
Commandée
par plusieurs générations de souverains (Jeanne la Folle, Marguerite
d’Autriche, Charles Quint, Philippe II), ces œuvres sont un
témoignage
éblouissant du mécénat exceptionnel accompli par les Habsbourg en
faveur
de la tapisserie au XVIe siècle. Réalisées à Bruxelles dans les
meilleurs ateliers de l’époque, les plus grands artistes du temps,
flamands ou italiens (Colyn de Coter, Bernard van Orley, Pieter
Coecke
van Aelst, Jules Romain) en fournirent les modèles.
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Ces tapisseries illustrent l’importance de ce
genre artistique à la Renaissance et témoignent des fastes somptueux
de
la cour des Habsbourg. Synonymes de luxe et de prestige, les
précieuses
tapisseries en fils de soie et de laine, mais aussi d’or et d’argent,
étaient alors considérées comme les biens les plus précieux après les
bijoux et l’argenterie. En outre, elles convenaient admirablement à
la
vie itinérante de la cour de Charles Quint et de son fils Philippe
II.
Ces « fresques mobiles du Nord», transportées à
travers toute l’Europe et généralement commandées sous forme de
tenture
complète, n’étaient pas uniquement destinées à accroître le confort
personnel, le plaisir esthétique ou le prestige social de leur
commanditaire. Les compositions variées s’attachant à des thèmes
religieux, historiques ou mythologiques, constituaient également un
moyen de propagande idéal pour asseoir une certaine image de la
dynastie.
Commissaires : Fernando
Checa, Professeur à l’Université de Madrid, ancien directeur du musée
du
Prado et Jean Vitt et, Inspecteur de la création artistique au
Mobilier
national
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